Le pouvoir du mensonge en politique : Comment les rumeurs faussent la réalité

Le pouvoir du mensonge en politique : Comment les rumeurs faussent la réalité

Le pouvoir du mensonge en politique : Comment les rumeurs faussent la réalité

Permettez-moi de partager une anecdote marquante de ma première campagne municipale en 2014. Un soir, sur une place du marché déserte, j’ai croisé un enfant d’une dizaine d’années. D’une voix tremblante, il m’a lancé : "Pourquoi veux-tu détruire ma maison ? Tu ne nous aimes pas ?" J’ai été stupéfait. Je l’ai rassuré. Évidemment, j’aime tous les Gentilléens et je n’ai l’intention de détruire la maison de personne. Cet échange m’a profondément marqué. Il m’a fait prendre conscience de la facilité avec laquelle certains répandent des mensonges pour discréditer leurs adversaires.

Souvent, je remémore cette anecdote lorsque des Gentilléens m’interpellent sur des accusations infondées ou des prises de position imaginaires. Nos engagements sont publics, transparents et assumés. Avec nous, pas de rue dédiée à des dictateurs sanguinaires. Liberté ! Avec nous, pas de "Gentilléens de souche", mais des Gentilléens ayant tous le droit au meilleur. Egalité et Fraternité.

Cette manipulation de l’opinion a un nom : la Loi de Brandolini. Elle consiste à répandre des sottises dont la réfutation demande une énergie bien supérieure à celle nécessaire pour les produire. Il est essentiel de prendre conscience de cette rhétorique et de ne pas tomber dans le piège.

Récemment, lors d’un débat sur la réforme des retraites, nous avons rappelé que ce sujet n’était pas de compétence communale et que conformément au règlement intérieur, nous ne prendrions pas part au vote. La majorité nous a alors reproché notre prétendue ambiguïté et notre manque de courage sur une question qui rassemble au-delà des clivages politiques. Nous avons réitéré notre position claire : pas de politique nationale ni de soutien partisan. Notre objectif est de servir tous les Gentilléens, sans logique partisane.

Examinons les raisons qui poussent la majorité à adopter cette posture. La liberté de penser des Gentilléens serait-elle une menace pour leur pouvoir ? Doivent-ils réellement défendre la ville contre le péril imminent de citoyens éclairés ? Pourtant, ce sont eux qui négligent les investissements dans les écoles ; eux qui favorisent des projets de bureaux sans âme, eux qui réduisent les budgets pour les séniors ou les associations. Le meilleur aveu de faiblesse ? Lors des élections, ils ont besoin d’étiquettes partisanes tant leur politique ne reflète qu’une vision confuse et opportuniste de la ville.

Après près d’un siècle au pouvoir, plus personne n’est dupe. Les logiques partisanes ne captivent plus les Gentilléens. Ils attendent des élus qui les écoutent et s’occupent véritablement d’eux. Telle est la mission fondatrice du Bien Commun pour Gentilly : prendre soin de vous.

Il est temps de dénoncer le mensonge en politique ; temps de dire STOP aux rumeurs ; temps de nous focaliser sur notre engagement sincère envers vous. Exigeons des débats honnêtes, des actions transparentes et des politiques réellement tournées vers l’intérêt commun. Ensemble, nous bâtirons un avenir meilleur pour Gentilly.

Par Benoît Crespin,
Président du groupe Bien Commun pour Gentilly


Au service de Gentilly depuis plus de 15 ans, Benoît Crespin est Conseiller municipal depuis 2014. Président le seul groupe d’opposition au Conseil municipal, il s’emploie (…)